Pourquoi arriver tôt au Tilicho Base Camp ?
Depuis le tournage d’une scène de film façon « Dirty Dancing » dans la montagne, le Tilicho Lake est devenu une destination prisée par les touristes népalais. Une seule solution : il faut donc arriver tôt au Base camp.
Avant de rejoindre le Tilicho High Camp, la plupart des randonneurs part de Manang ou de Braka (lien vers notre itinéraire). Une autre alternative est de dormir une nuit à Yak Kharka, entre Manang et le Tilicho High Camp. Cela vous permettra d’arriver un peu plus tôt là-haut.
Depuis quelques années et le tournage d’une célèbre séquence de film, de nombreux touristes népalais investissent les lieux, en plus des déjà très nombreux touristes étrangers. Les hébergements sur place ne suffisent pas à loger tout le monde. Résultat : une partie des touristes doit dormir sur le sol, sur des couvertures, dans les salles communes vite transformées en dortoir après le repas.
Votre guide a réservé ? Et bien... ça ne sert à rien !
En arrivant assez tôt le matin, vous pouvez ainsi tenter de réserver une chambre avec de vrais lits. Histoire de passer une bonne nuit avant l’ascension vers le lac, à 5 000m. Certains groupes de touristes avancent sereinement puisque leur guide leur a garanti une chambre. Malheureusement, la loi sur place est la suivante : premier arrivé, premier servi. Peu importe les réservations. Optez donc pour l’arrivée le plus tôt possible !
Pour éviter le MAM (mal aigu des montagnes), on vous conseille de beaucoup parler avec vos co-randonneurs. Il ne faut pas hésiter, en cas de fatigue, d’essoufflement, de mal de tête, à avertir vos compagnons que vous aimeriez ralentir. Il faut au maximum guetter les signes avant-coureurs afin de ne pas souffrir du MAM et de profiter au mieux de la randonnée.
Chacun réagit différemment en fonction de l’altitude et chaque randonneur peut souffrir d’un MAM, même si ça ne lui est jamais arrivé. On vous conseille donc de vous hydrater, d’éviter de transpirer, d’éviter d’être essoufflé (ça veut dire que vous gérez bien votre effort) et, encore une fois, de ne pas hésiter à avertir d’autres personnes au moindre doute.